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Salaire des coiffeurs

Découvrez le paysage des salaires des coiffeurs en France : grilles salariales, qualifications, tendances et études de cas.
Salaire des coiffeurs

Le salaire d'un coiffeur : une overview complète

Les niveaux et échelons

En ce qui concerne le salaire des coiffeurs, il est important de comprendre le système de niveaux et d'échelons établi par la Convention collective nationale (CCN) de la coiffure et des métiers connexes. Par exemple, un coiffeur qualifié titulaire d'un CAP coiffure commence au niveau 1, échelon 1 où le salaire mensuel est proche du SMIC, actuellement fixé à 1 747,20 euros bruts (mise à jour de 2023).

Le salaire augmente progressivement en fonction des années d'expérience et des qualifications obtenues. Un coiffeur hautement qualifié au niveau 3, échelon 1, par exemple, peut prétendre à un salaire brut d'environ 1 900 euros. Vous pouvez consulter ceci pour un aperçu détaillé d'une autre grille salariale.

L'importance des qualifications et de la formation

La rémunération dépend également des diplômes et des formations suivies par le coiffeur. Un titulaire d'un Brevet Professionnel (BP) coiffure ou d'un BTS métiers de la coiffure aura une progression salariale plus rapide et pourra accéder à des postes à intérêt élevé comme manager de salon de coiffure ou responsable technique. Ces postes offrent des salaires plus attractifs qui peuvent dépasser les 2 500 euros bruts mensuels avec des primes d'ancienneté et d'autres compensations diverses comme les primes de productivité.

La réalité du quotidien des coiffeurs

Séverine, manager d'un salon à Aix-en-Provence, témoigne : « J'ai commencé comme apprentie à 17 ans avec un salaire minimum. Grâce à ma formation continue et au soutien de mon entreprise, je suis aujourd'hui manager et je gagne près de 2 400 euros par mois. Le chemin n'a pas été facile, mais il en valait la peine ». Ce genre de témoignage met en lumière l'importance de la motivation et de la persévérance dans ce secteur.

La grille salariale des coiffeurs

Les éléments essentiels de la grille salariale

La rémunération des coiffeurs en France peut varier de manière significative en fonction de plusieurs critères, notamment l'expérience, le niveau de qualification, et la région. La grille salariale, également appelée convention collective nationale (CCN), fixe les salaires minimums selon ces différents niveaux d'expérience et de qualification.

Par exemple, un coiffeur titulaire d'un CAP débutant son métier pourrait gagner autour du SMIC, tandis qu'un coiffeur hautement qualifié, avec plusieurs années d'expérience et un BP (Brevet Professionnel), pourrait atteindre un salaire bien supérieur.

Les différentes catégories et niveaux

La grille des salaires pour les coiffeurs est organisée en différentes catégories et niveaux (ou échelons). Voici un aperçu des différents niveaux et des salaires associés :

  • Niveau I : Coiffeur débutant titulaire d'un CAP – Salaire proche du SMIC en début de carrière.
  • Niveau II : Coiffeur qualifié avec quelques années d'expérience ou titulaire d'un BP – Salaire entre 1 500 et 1 800 euros mensuels.
  • Niveau III : Coiffeur manager ou responsable de salon – Salaire pouvant aller jusqu'à 2 500 euros mensuels et plus selon la taille du salon et la région.

Il est à noter que ces niveaux peuvent être modulés par d'autres facteurs comme la localisation géographique ou les spécificités de l'entreprise (TPE ou grande chaîne de salons de coiffure).

Les primes et bonus

Outre les salaires de base, de nombreux coiffeurs peuvent bénéficier de primes d'ancienneté, de commissions sur vente (pour les produits de coiffure ou services additionnels). Un coiffeur travaillant dans un salon de coiffure haut de gamme peut aussi obtenir des primes pour certains objectifs atteints, ce qui peut rapidement faire monter son salaire final.

Pour plus de détails sur les dates de versement des salaires pour les employés, y compris les coiffeurs, consultez notre article dédié sur les dates de salaires enseignants.

La convention collective nationale

La CCN de la coiffure définit non seulement les salaires minimums mais aussi les règles encadrant le travail des coiffeurs. Parmi ces règles, on trouve des exigences spécifiques concernant les primes d'ancienneté, les indemnités compensatrices et les modalités de formation continue.

Les experts en RH recommandent souvent de bien négocier son contrat de travail à l'embauche pour obtenir les meilleures conditions possibles, surtout en ce qui concerne les primes et les perspectives d'évolution.

Les facteurs influençant le salaire des coiffeurs

Les qualifications et les diplômes

Le revenu d'un coiffeur peut varier considérablement en fonction de son niveau de qualification et de ses diplômes. En France, la rémunération est fortement influencée par le niveau de formation atteint. Par exemple, un titulaire d'un CAP Coiffure gagne généralement moins qu'un coiffeur possédant un BP (Brevet Professionnel) ou un BTS Métiers de la Coiffure. Selon une étude de l'INSEE, les coiffeurs ayant un BP ou un BTS peuvent espérer augmenter leur salaire de 20 à 30% par rapport à ceux n'ayant que le CAP.

Le rôle de l'expérience professionnelle

L'ancienneté joue également un rôle crucial. Un coiffeur débutant ne percevra pas le même salaire qu'un professionnel ayant plusieurs années d'expérience. La prime d'ancienneté, prévue par la convention collective nationale de la coiffure, peut majorer le salaire de base de 3% après 3 ans d'ancienneté, et jusqu'à 15% après 15 ans. Ces primes sont mises en place pour récompenser la fidélité et l’expertise acquise avec le temps.

L'impact du lieu d'exercice

Le lieu d'exercice du métier est un autre facteur important. Travailler dans une grande ville comme Paris ou Marseille offre souvent des salaires plus élevés comparativement aux zones rurales ou aux petites villes. Une étude récente montre que les coiffeurs exerçant à Paris gagnent en moyenne 25% de plus que leurs homologues en Province, ce qui est dû au coût de la vie plus élevé et à une demande accrue pour des services de coiffure de qualité.

Les spécialisations en coiffure

Les coiffeurs hautement qualifiés et spécialisés dans des techniques avancées de coiffure peuvent également percevoir un salaire supérieur. Par exemple, un technicien qualifié en coloration ou un manager de salon de coiffure bénéficie souvent d'un coefficient de salaire plus élevé. L'acquisition de compétences supplémentaires à travers des modules de formation continue ou des certifications comme le CQP Responsable Salon est valorisée financièrement. Un manager hautement qualifié dans un salon de coiffure peut ainsi espérer un salaire supérieur de 20% par rapport à un coiffeur standard.

Le type de contrat

Le type de contrat de travail impacte également les salaires des coiffeurs. Les coiffeurs en CDI (Contrat à Durée Indéterminée) bénéficient généralement de conditions salariales plus stables et de perspectives de primes que ceux en CDD (Contrat à Durée Déterminée). Le CDI garantit plus de sécurité et d’avantages sociaux, créant un environnement de travail plus attractif. Selon l’UNEC, environ 65% des coiffeurs en France sont en CDI, bénéficiant ainsi de conventions collectives avantageuses.

Les différences de salaire selon les qualifications

Les écarts salariaux en fonction des qualifications

Les salaires des coiffeurs peuvent varier énormément en fonction de leurs qualifications, de leur niveau d'expérience et de leur spécialisation. Selon une étude de l'Observatoire de la coiffure, un coiffeur débutant avec un CAP coiffeur en poche peut espérer un salaire brut mensuel d'environ 1500 euros. En revanche, un coiffeur expérimenté et hautement qualifié, ayant un BP coiffure ou un BTS métiers de la coiffure, peut voir son salaire grimper jusqu'à 2500 euros voire plus.

L'importance du CAP et du BP en coiffure

Le CAP coiffure est souvent le premier diplôme que les professionnels de la coiffure obtiennent. C'est un diplôme de base qui permet d'acquérir des compétences fondamentales dans les techniques coiffure. Cependant, le BP coiffure ainsi que le BTS métiers de la coiffure permettent d'accéder à des postes plus qualifiés et mieux rémunérés. Par exemple, un titulaire du BP peut souvent prétendre à des rôles de responsabilité comme animateur trice réseau ou responsable de salon de coiffure. La convention collective nationale (CCN) de la coiffure en France définit des coefficients salaire qui augmentent avec le degré de qualification et l'expérience, ce qui se traduit par des salaires plus élevés pour les titulaires de diplômes avancés.

Les échelons et les coefficients

La grille salaires coiffure est structurée par des échelons qui sont déterminés par le niveau de diplôme et les années d'expérience. Par exemple, un coiffeur débutant se trouve généralement au niveau 1 de l'échelon coiffeur, tandis qu'un coiffeur hautement qualifié (par exemple, un technicien spécialiste en colorimétrie) peut se situer au niveau 4 ou 5. La prime d'ancienneté vient aussi ajouter un bonus salarial aux coiffeurs ayant plusieurs années de service dans la même entreprise.

L'impact des formations supplémentaires

Les coiffeurs qui investissent dans des formations supplémentaires, comme les modules formation qualifiant ou les cqp responsable salon, peuvent également améliorer leur rémunération. En se spécialisant dans des techniques modernes ou en acquérant des compétences de gestion, ils deviennent plus précieux pour les salons de coiffure, ce qui se traduit souvent par des hausses salariales. Selon une enquête réalisée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), ces formations peuvent entraîner des augmentations de salaire allant jusqu'à 20%.

En conclusion, les qualifications et les spécialisations jouent un rôle crucial dans la détermination des salaires des coiffeurs en France. Les plus qualifiés et ceux qui continuent à évoluer dans leur métier sont mieux rémunérés et ont des perspectives de carrière plus prometteuses.

Les primes et compensations supplémentaires

Les primes pour les coiffeurs expérimentés

Les coiffeurs avec plusieurs années d'expérience peuvent bénéficier de primes d'ancienneté. Par exemple, selon la convention collective nationale (CCN), une prime de 3 % du salaire de base est accordée après 3 ans d'ancienneté, montant à 6 % après 6 ans.

Les compensations pour les coiffeurs hautement qualifiés

Les coiffeurs hautement qualifiés, souvent titulaires d’un BP coiffure ou spécialisé dans des techniques de coiffure avancées, peuvent gagner des primes spécifiques. Par exemple, un coiffeur hautement qualifié technicien avec un coefficient salaire minimal de 210 peut percevoir une prime mensuelle supplémentaire variant entre 150 et 200 euros.

Les bonus pour les managers et animateurs réseau

Les responsables de salon de coiffure et les managers hautement qualifiés peuvent recevoir des bonus de performance, souvent basés sur le chiffre d'affaires du salon. Un echelon manager avec de bonnes performances peut espérer une prime annuelle de 2000 à 3000 euros.

Les bénéfices additionnels

En plus des primes et des bonus, certains coiffeurs peuvent bénéficier d’avantages non monétaires comme des réductions pour des formations continue, des inscriptions pour des concours, ou des outils de coiffure de haute qualité fournis par l'entreprise. Selon Emploi-Pro, ces avantages peuvent représenter une majoration de salaire non négligeable dans certains salons de coiffure.

Les controverses autour des primes

Toutes ces primes ne sont pas toujours appliquées de manière équitable. Dans certains cas, les employés signalent des écarts injustifiés entre salaires et primes, ce qui peut provoquer des tensions au sein de l'équipe. Selon un rapport de l'Union Nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC), environ 25 % des coiffeurs se sentent insatisfaits de la répartition des primes et compensations dans leur salon.

Études de cas et exemples concrets

Témoignage de lise, jeune coiffeuse diplômée

lise, titulaire d'un CAP coiffure, travaille depuis trois ans dans un salon de coiffure à Aix-en-Provence. En début de carrière, son salaire se situait au niveau du SMIC, soit environ 1 500 euros bruts par mois. Aujourd'hui, grâce à son expérience et à une montée en grade, elle perçoit un salaire de 1 800 euros bruts mensuels. «L'évolution n'est pas rapide, mais avec des formations régulières en technique coiffure, il est possible d'avancer,» confie-t-elle.

Le cas de jean, coiffeur manager hautement qualifié

Jean, coiffeur manager depuis plus de dix ans dans un grand salon de coiffure parisien, est un coiffeur hautement qualifié. Avec un BP coiffure et plusieurs spécialisations en techniques coiffure, son salaire est nettement supérieur : il perçoit 3 500 euros bruts par mois. Cette rémunération inclut des primes d'ancienneté et des bonus pour les responsabilités managériales.

Une étude sur l'évolution des salaires des coiffeurs

Une étude réalisée par l'INSEE en 2021 mentionne que les salaires des salariés dans la coiffure connaissent une progression moyenne de 2,5 % par an. Cela dépend toutefois du niveau d'échelon et de la taille de l'entreprise.

Les défis rencontrés par les coiffeurs établis en France

Selon Pierre, directeur d'une école de coiffure à Nantes, «Le principal défi pour les coiffeurs est la stabilité financière, particulièrement pour ceux qui ouvrent leur propre salon.» Les investissements initiaux, ainsi que les charges sociales et fiscales, peuvent représenter un frein important à l'augmentation des salaires. En revanche, les perspectives de croissance sont prometteuses pour ceux qui poursuivent des formations continues et se spécialisent dans des techniques innovantes.

Les tendances actuelles du marché de la coiffure

Les transformations digitales dans le monde de la coiffure

Les salons de coiffure adoptent de plus en plus les technologies numériques pour améliorer leur efficacité et offrir des services plus personnalisés. Par exemple, selon une étude de 2022 de la National Hair & Beauty Federation, 35 % des salons en France utilisent des logiciels de gestion de rendez-vous en ligne, réduisant ainsi les annulations et optimisant le calendrier des coiffeurs.

Les nouvelles exigences des clients

Les clients recherchent désormais plus qu'une simple coupe de cheveux : ils veulent une expérience. Une enquête menée par Procos en 2023 indique que 60 % des consommateurs préfèrent les salons offrant un environnement convivial et des services complémentaires tels que des massages du cuir chevelu ou des traitements de bien-être. Cette évolution pousse les salons à diversifier leurs offres et à former leurs employés à de nouvelles techniques pour répondre à ces attentes croissantes.

Les impacts de la COVID-19

La pandémie a modifié les habitudes de travail et a mis en lumière la nécessité pour les salons de s'adapter rapidement aux situations imprévues. En 2020, le secteur de la coiffure a été l'un des plus touchés, avec une baisse de revenus de 46 % (source: INSEE). Cependant, les coiffeurs qui ont su se réinventer, en proposant par exemple des tutoriels en ligne ou des kits de coloration à domicile, ont réussi à maintenir leur activité et même à attirer une nouvelle clientèle.

La montée en puissance des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux, en particulier Instagram et TikTok, jouent un rôle crucial dans la visibilité des salons de coiffure. Selon une étude de We Are Social en 2023, 78 % des salons en France ont une présence active sur ces plateformes, partageant des photos de leur travail, des promotions et des conseils en coiffure. Cette présence digitale contribue à attirer un public plus jeune et techno-savvy et à fidéliser les clients existants.

L'évolution des formations et des certifications

Pour répondre aux nouvelles exigences du marché, les programmes de formation pour coiffeurs évoluent. Le CQP Responsable Salon, par exemple, intègre désormais des modules de gestion d'entreprise et de marketing digital. De plus, des certifications comme le BP Coiffure sont devenues indispensables pour progresser dans la hiérarchie salariale.

Les perspectives de carrière et d'évolution

Évoluer en tant que manager ou propriétaire de salon

De nombreux coiffeurs aspirent à gravir les échelons et pourquoi pas, devenir managers de salon ou carrément propriétaires de leur propre établissement. Cette évolution de carrière est accompagnée d'une augmentation significative de revenu, surtout si le salon en question gagne en popularité.

Les formations continues et certifications comme le diplôme de CQP Responsable de Salon jouent un rôle crucial pour atteindre ces postes de manager. Cela se reflète aussi dans la grille des salaires où un manager hautement qualifié perçoit une rémunération bien supérieure à celle d'un simple coiffeur salarié.

Acquérir des compétences spécialisées

Maîtriser des techniques de coiffure avancées peut également ouvrir des portes vers des salaires plus élevés. Coiffeurs coloristes, spécialistes des extensions ou des soins capillaires spécifiques voient souvent leur travail mieux rémunéré, car ils apportent une expertise précieuse au salon.

Selon une étude de l'Institut des Métiers de la Coiffure de France, un coiffeur hautement qualifié spécialisé en techniques de coloration peut gagner jusqu'à 30 % de plus que le salaire moyen dans le secteur de la coiffure en général.

Ouvrir son propre salon de coiffure

Pour les plus ambitieux, ouvrir son propre salon de coiffure représente le sommet de la carrière. Bien que cela exige des investissements conséquents et des compétences en gestion d'entreprise, les retours peuvent être très lucratifs. L'indépendance financière et la capacité de définir sa grille des salaires sont des avantages considérables.

Selon des rapports de la Fédération Nationale de la Coiffure, les propriétaires de salons gagnent généralement entre 30 000€ et 60 000€ par an, en fonction de la localisation et de la clientèle.

Perspectives internationales

Avoir une expérience à l'international peut être une autre voie prometteuse pour booste sa carrière dans la coiffure. Les salons de luxe en grandes métropoles comme New York, Londres ou Dubaï cherchent souvent des coiffeurs hautement qualifiés pour des salaires bien plus attractifs que ceux pratiqués en France.

D'après un rapport d'un consultant en RH, un responsable de salon à Dubaï peut toucher jusqu'à 100 000€ par an, bonus inclus.

Témoignages et réussites

Les études de cas démontrent bien que l'évolution de carrière dans la coiffure est possible avec de la détermination et des compétences adéquates. Prenons l'exemple de Julie, maintenant propriétaire de son salon à Aix-en-Provence, qui a commencé comme simple salariée. Grâce à sa formation continue et son ambition, elle a réussi à bâtir une relation solide avec ses clients, ce qui lui a permis d'augmenter ses revenus de manière substantielle.

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